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jeudi 13 novembre 2014

Sanctions économiques: non le marché russe ne vous attendra pas


L'on entend souvent la ritournelle apaisante selon laquelle les sanctions sont temporaires. Une fois la crise passée tout redeviendra comme avant. Peu d'hommes d'affaires y croient, mais les politiques et leur entourage le répètent à chaque occasion, espérant peut être modifier la réalité. Le Premier Ministre russe D. Medvedev vient donc de jeter un pavé dans la mare: non le marché n'attendra pas le bon vouloir des décideurs occidentaux. Il leur faudra assumer leur décision. 

La déclaration de D. Medvedev n'est en soi pas une grande surprise, elle est simplement pleine de bon sens. Au nom de quoi le marché russe devrait-il attendre que les européens se soient libérés de toute influence extérieure pour enfin penser à l'intérêt de leurs chefs d'entreprises? Au nom de quoi les consommateurs russes devraient voir se vider les rayons des magasins ? C'est peut être ce que, dans ce cas, très naïvement, attendaient les décideurs européens en suivant les diktats américains. Ou bien, ils ne portent simplement aucune attention aux producteurs, hommes d'affaires, entrepreneurs des pays européens, car leur poste ne dépend pas de l'opinion de ces "trop simples" individus.

Donc D. Medvedev a juste rappelé que peu d'entreprises sorties du marché russe pourront y revenir dans un an. La place sera prise. Soit par les entreprises locales, soit par les entreprises des pays de l'Union douanière, soit par les entreprises des pays de la région Asie-Pacifique. Qui sont par ailleurs très intéressées par le développement de la coopération avec la Russie.

Autrement dit, l'Europe a fait son choix. 5 à 7 milliards annuels de pertes cumulées, et ces pertes ne seront pas temporaires. Les intérêts américains méritent-ils un tel sacrifice? Nous pourrions peut être organiser un référendum européen sur cette question? Puisque les conséquences touchent l'intérêt de chaque citoyen vivant dans les pays de l'Union européenne ... Quand l'entreprise ferme, quand elle perd un marché, quand il perd son travail, quand son pouvoir d'achat baisse, quand des pressions bruxelloises touchent son Gouvernement national pour qu'il s'appauvrisse volontairement - ou sous pression si nécessaire. Etc. Etc. Etc.

Tiens, faisons référendum à la dimension de l'Union européenne pour redonner la voix aux populations. Voyons à quel niveau de démocratie l'Europe pourrait se situer.

1 commentaire:

  1. Zut il n'est pas passé mon message. Pas grave, je rejoins tout à fait cette idée et pour nous c'est d'autant plus frustrant car nous sommes en totale opposition face à cette "démocratie" dirigés par des oligarques.

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