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dimanche 31 mai 2015

G. Gref ne reconnait ni la Crimée ni Sébastopol

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G. Gref

Vendredi a eu lieu un évènement important pour G. Gref, ancien ministre de l'économie, maintenant à la tête de la plus grosse banque russe la Sberbank. Il a gardé la direction de la Sberbank. Au passage, il n'a pas reconnu le rattachement juridique de la Crimée et de Sébastopol à la Russie, mais ça c'est évidemment un détail.


G. Gref a déclaré devant l'assemblée d'actionnaires qui devaient le réélire à la tête de l'institution bancaire qu'ils ne s'implanteraient pas en Crimée ni à Sébastopol et que les dividendes leurs seront payées régulièrement. Les actionnaires ont applaudi et ont réélu H. Gref à leur tête. 

Il faut dire que la Sberbank a quitté la péninsule au moment de son rattachement à la Russie, étrangement. Car elle travaillait sur place par l'intermédiaire de sa filiale ukrainienne, qui n'y fonctionne plus. Mais s'implanter directement, personne n'y pense.

Et pour cause, la Crimée et Sébastopol sont sous sanctions, à quoi bon prendre des risques. Ces hommes d'affaires font des choses sérieuses, du business, avec une bonne réputation à l'Occident. Ce qui est quand même plus important que des histoires patriotiques bonnes pour le bon peuple. Laissons Poutine faire de la politique, il comprendra. Mais vive l'amitié des peuples! Vive la Russie! Et vive son Chef!  

Si l'on ne tient pas compte des pays sous-développés, la Russie est un des rares pays, où un ancien ministre de l'économie, à la tête d'une banque dont le capital est en partie public, puisse se permettre, sans qu'aucune mesure ne soit prise contre lui, de remettre en cause les effets juridiques d'un acte considéré comme capital dans le pays. Il s'est permis de faire passer son intérêt propre avant l'intérêt public. C'est la logique du business. Pour un ancien ministre, il est rassurant qu'il ait quitté son poste. Surtout celui du développement économique. Surtout en cette période de sanctions, qui oblige à faire des choix politiques que les libéraux, intégrés ou non, ne seront jamais prêts à faire. Et pourquoi s'en priveraient ils puisque de toute manière tout continue comme avant.  Tout est permis pour le business.

Car en d'autres termes, G. Gref déclare ne pas reconnaître la réunion de la Crimée et de Sébastopol à la Fédération de Russie, il ne reconnait pas que la Crimée et Sébastopol soient sur le territoire de la Fédération de Russie qui doit garantir à chacun de ses citoyens l'accès au service bancaire.   

Et il semblerait que G. Gref ait le droit de nier le droit commun. Car G. Gref fait du business et le business est sacré, il faut le protéger. Il a été tellement perturbé à l'époque soviétique. Il faut le protéger. L'époque soviétique est résolue? Peu importe, la honte, la peur dictent toujours leur loi. Et ils savent très bien l'utiliser.

1 commentaire:

  1. Je vois que la Russie a ses propres enfoirés. Maintenant on peut penser très raisonnablement que le vent tourne. Ils va s'empresser de se montrer bon patriote dès qu'il l'aura compris. De plus avec ou sans lui la Crimée deviendra attractive. Car d'autres banques auront pris la place de Sberbank, y compris chinoise.

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