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lundi 5 juin 2017

Les accords de Paris ou de la relativité démocratique



La sortie de Trump des accords de Paris a provoqué une vague de réactions internationales particulièrement importante. Il parait que la vidéo de Macron fut un succès, mais cela n'a que peu de conséquences: les Etats Unis sont sortis de ce qui est un cheval de combat d'une idéologie qui a besoin d'être universelle pour exister. Plus que les problèmes de pollution et de réchauffement climatique, c'est une question de pouvoir. 


Trump sort des Accords de Paris, qui, soit dit en passant, n'obligent pas les Etats à des changements immédiats, mais à fixer des objectifs d'ici à 2020. Donc, la sortie de Trump est plus symbolique et elle a été ressentie comme telle: comme une trahison par les américains "du monde libre", qui se retrouve d'un coup quelque peu ... isolé. Disons, abandonné. L'on ne reviendra pas sur l'adresse de Macron, coup de comm qui a pour but de mettre en place un visage correspondant à ce "nouveau monde", celui de Merkel étant par trop vieillissant. Mais cela n'a pas eu plus d'effet sur la politique américaine, ce qui pourtant aurait du être le but.




C'est pourquoi, malgré les jeux de caméras, il a fallu sortir l'artillerie lourde, pour que ce petit monde  si libre reprenne des couleurs ... et de l'ardeur. 

Ainsi, le multi milliardaire Bloomberg, est lancé sur le devant de la scène. Qu'un tel individu, qui maîtrise l'information financière, soit envoyé spécial de l'ONU pour le climat est déjà amusant. Mais son discours à Paris fut un véritable régal. En substance: chers amis, ne vous inquiétez pas, Trump est parti, mais le capital reste, le monde libre n'est pas abandonné car le pouvoir est ailleurs: la présidence américaine n'est qu'un instrument parmi d'autre. Nous nous sommes toujours là. 



Le monde libre respire et la presse l'exprime dans toute sa pluralité:


De toute manière, le mouvement de contournement des institutions américaines est en cours, le gouverneur de Californie en prend la tête, regroupant différents gouverneurs et villes américaines pour rester dans le "monde libre non réchauffé" malgré Trump et malgré les Etats Unis. 

Ou de la relativité du pouvoir institutionnel et démocratique des Etats. Votez mes amis, si cela ne nous convient pas, nous gouvernerons de toute manière. Finalement, un monde post-démocratique n'est qu'un monde non démocratique.






2 commentaires:

  1. D'une causticité roborative :-D

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  2. En effet, peu importe qui est pour qui est contre, tout ça n'a aucune importance, ce qui mène le monde c'est la finance, ne vous inquiétez pas, elle est solidement à la barre et pour longtemps, nous y veillons.

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